lundi 5 juillet 2010

Saxe-Hussards, cercle légitimiste


Mutigney

La mouvance légitimiste se dirige vers un tournant de son histoire. Cette mouvance royaliste avait repris de la vigueur grâce à l'engagement personnel de feu Sa Majesté le roi Alphonse II et de ceux qui ont su le conseiller. Vingt ans après, le légitimisme ressemble à une grande jachère. Une jachère fleurie où toutes sortes de variétés de fleurs se démènent pour atteindre le soleil, où toutes sorte d'insectes viennent butiner pour faire leur miel dans une joyeuse confusion d'où ne ressort aucun grand projet commun. Sous prétexte de légitimisme, chacun vient faire valoir ses opinions souvent tranchées en matière de religion, d'institutions, d'organisation de la société, de mœurs et que sais-je encore. Chacun agite là un étendard qui n'est en aucun cas celui du légitimisme, le légitimisme n'étant par lui-même que la fidélité aux lois fondamentales et au roi qu'elles désignent. Il suffit de voir les quelques personnes dont s'entoure le roi pour comprendre que certaines chapelles légitimistes sont hors jeu. Il suffit d'entendre les récentes déclarations du roi pour se convaincre que les vieilles crispations rétrogrades et le mysticisme échevelé n'ont plus leur place au sein de ce qui pourrait être une grande mouvance légitimiste unifié, et pourquoi pas, un mouvement légitimiste projeté dans l'avenir, efficace.

Nous ne cautionnons pas davantage les tendances parlementaristes les plus libérales dont la philosophie est incompatible avec l'idée monarchique. On ne se bat pas pour un roi d'opérette. Reléguer le fils de Saint Louis au rang de fantoche serait la pire insulte faite aux Capétiens. C'est donc à chacun de faire un pas l'un vers l'autre. Nous ne pouvons plus concevoir le légitimisme comme étant associé à une religiosité anachronique et dont l'effet repoussoir sur la population est avéré, non plus que nous ne pouvons admettre des schémas sociaux idéalistes tels que la décentralisation intégrale, le corporatisme roi, la cellule familiale comme pilier, etc. sans aller à l'encontre de l'intérêt du roi et, qui plus est, renier tout le travail accompli par ses prédécesseurs pour dégager l'État moderne de toute cette antique stratification de la société française.

Nous ne pouvons pas non plus renoncer aux valeurs et aux symboles qui nous semblent intrinsèques à la royauté française. Mais le roi Louis XX lui-même vit avec son temps et il doit être le roi de la France d'aujourd'hui. Notre objectif à nous, légitimistes, c'est de préparer celle-ci du mieux que nous pouvons à l'idée du retour du roi. Cette mission est un objectif exclusif des légitimistes. Toutes les réflexions et les actions qui peuvent avoir lieu autour de cet objectif doivent être exemptes des parti-pris, des préjugés politiques et des jugements d'ordre moral susceptibles d'être une source de division des légitimistes. La priorité absolue des légitimistes est l'unité. Cette unité du pays que nous attendons du roi nous devons commencer à la faire nous-même autour de lui. Il serait vain de croire à un éventuel retour du roi en l'état actuel de la mouvance légitimiste.


Emblème de Saxe-Hussards

Saxe-Hussards se constitue en cercle et entend s'efforcer de tendre vers l'équilibre qui pourrait peut-être un jour réunir les légitimistes autour d'un projet commun. Intransigeant sur le légitimisme en tant que tel, la fidélité au roi légitime, ouvert et tolérant sur tout ce qui n'est pas de nature à hypothéquer le combat légitimiste. Dans cette perspective, nous sommes heureux de vous annoncer la création d'un nouveau site légitimiste. Le site de Saxe-Hussard, cercle légitimiste, vient d'être mis en ligne.


Drapeau de Saxe-Hussards

samedi 3 juillet 2010

Légitimisme pur


Louis XX examinant les fragments de la Sainte Ampoule
brisée par Philippe Rühl le 7 octobre 1793 à Reims.



Notre civilisation

Une civilisation est comme un être vivant, elle naît, grandit et devient adulte puis elle vieillit et, si l'on n'y prend garde, elle meurt. Cela, l'Histoire nous l'enseigne. Mais toutes les civilisations n'ont pas la même longévité et rien n'empêche leur mort prématurée si elles subissent des chocs violents qui la traumatisent et finissent par l'amener à une lente et pénible agonie : la décadence. Ces chocs violents peuvent être les invasions, les guerres, une trop grande instabilité politique, mais aussi et surtout les révolutions. L'héritage mortifère des révolutions est un poison susceptible de gangréner et pourrir les civilisations jusqu'à leur terme fatal. De nombreux pays dans le monde ont eu à subir le choc des révolutions, leurs civilisations sont aujourd'hui moribondes, près de disparaître, faisant place à un présent privé repères et plein d'incertitudes quant à l'avenir.

Nous tenons à la civilisation qui est la nôtre. La civilisation française à commencé de naître alors qu'agonisait l'empire romain. Après quatorze siècles d'évolution et plus de cent rois, elle fut éprouvée par plusieurs révolutions suivies de régimes délétères, que ce soit les sanglantes tyrannies impériales ou encore les sombres républiques bourgeoises cumulant les pouvoirs politique et financier et annonçant encore bien d'autres bouleversements terribles. Nous voulons penser qu'en l'état actuel des choses il est encore possible de sauver notre civilisation et nous reprendrons, en partie, à notre compte ces paroles de Saint Pie X : "La civilisation n'est plus à inventer... Il ne s'agit que de l'instaurer sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l'utopie malsaine, de la révolte et de l'impiété : Omnia instaurare in Christo" citées dans l'avant-propos du Manifeste légitimiste de l'Union des cercles légitimistes de France par Hugues Saclier de la Bâtie, bien que nous n'entendions aucunement restaurer un ordre chrétien exclusif ni aucun autre ordre de nature religieuse en France.

En revanche, nous pensons que Maurice d'Andigné s'est presque totalement fourvoyé en déclarant : "Avant d'être royaliste, je suis catholique et français. Je dirais même que je ne suis royaliste que parce que je suis catholique et français." C'est là subordonner la cause royale au fait religieux et à la notion moderne de nationalité. C'est méconnaître notre Histoire et comment nous sommes venus au Monde. La France éternelle que nous voulons défendre trouve son origine dans la royauté franque. La dignité royale dans la Francia* originelle des Francs préexiste à la christianisation des Francs, c'est notre toute première institution, et c'est surtout par cette royauté, bien davantage que par le christianisme que s'est forgée notre nation, même si celui-ci y a joué un grand rôle. Cette vérité historique se traduit aujourd'hui par une réalité de fait, sa conséquence naturelle : on peut être royaliste et ne pas être catholique, on peut être catholique sans être royaliste, loin s'en faut. Des deux assurément les premiers sont les plus français !

La religion, comme l'athéisme, est une affaire de conscience pour chacun d'entre nous. Nous, hussards du roi, ne sommes pas des croisés et encore moins des missionnaires ! Notre combat commun est celui de la restauration monarchique réelle dans le pays réel. Un combat pour nos racines les plus profondes, pour ce qui est le socle originel le plus intime de notre nation : la royauté. En cela nous rejoingnons partiellement Maurice d'Andigné : Nous sommes royaliste parce que nous sommes français. Mais nous ne parlons pas de n'importe quelle France, nous ne parlons pas de la notion moderne de nationalité française. Nous parlons de la France que nous voudrions éternelle, celle qui a un destin historique et même méta-historique à accomplir. Nous ne parlons en aucun cas de la France chaotique et avilie par la Révolution qui se perpétue encore de nos jours avec la Ve République. Pour nous Louis XX, bien que né à Madrid, vivant à l'étranger et ayant un fort accent espagnol, est bien plus français que n'importe lequel d'entre nous. Il est le sang de France.



Massacre des gardes lors de la révolution de 1830

La Révolution

Il y a donc selon nous deux sortes de Français : ceux, le petit nombre, qui sont fidèles à leur histoire, et qui tente de continuer de l'écrire sans complaisance pour l'époque que nous traversons, et ceux, aveuglés par les promesses mirobolantes de la Révolution, qui se laissent entraînés dans la faillite inexorable d'une France dénaturée, hélas le plus grand nombre. Nous voulons croire que cette France apparemment en faillite est l'expression de l'adolescence de notre civilisation et non de sa fin imminente. Elle commence par une attitude de défiance vis-à-vis de la monarchie traditionnelle, symboliquement, la paternité. Et elle va jusqu'au meurtre du père, l'assassinat de Louis XVI. Elle se poursuit par une attitude dangereuse et ambiguë, tiraillée entre des attirances incompatibles vers le confort de la facilité représenté par des privilèges appelés libertés d'une part, et par la séduisante et ténébreuse dureté morale représentée par l'ordre et l'imperium d'autre part.

Cette dualité gagnera l'Europe entière, puis le monde. Autrement dit la Révolution deviendra mondiale et l'on verra les conséquences funestes de celle-ci dans les aspects les plus extrêmes que revêtira cette dualité. On verra encore toutes sortes de gens et de castes pour tirer partie de ces grands déséquilibres en termes de richesses et autres avantages matériels ou flatteurs pour l'ego. Mais les effets dévastateurs à long terme de cette orgie commence déjà de se faire sentir et la paupérisation généralisée des populations de la planète, y compris dans les pays développés, annonce de redoutables cataclysmes et des jours bien sombres.

Nous, royalistes légitimistes, luttons avant toute autre chose pour le roi légitime, pour la restauration de la monarchie, pour la suprématie des Lois fondamentales du royaume, en d'autre termes, pour le rétablissement de l'équilibre en France par l'Unité. Seul un roi peut permettre cette Unité. Nous pensons avec Saint Thomas que :"Rien n'est plus propre à assurer l'unité que ce qui est un par soi". Nous pensons que ce serait là pour notre civilisation une façon de se réconcilier avec son père, le moyen de devenir enfin adulte. Nous voudrions que la France assume la royauté qui est la sienne et soit en mesure de puiser à nouveau dans le trésor de ressources que cela représente.



Henri de Guise (1550-1588), fondateur
de la Sainte Ligue


L'ornière religieuse

Nous n'avons aucunement la prétention de "restaurer le règne politique de Notre Seigneur Jésus Christ" selon le mot d'Hugues Saclier de la Bâtie. Nous croyons que les voies du Seigneur sont impénétrables et que Son règne viendra en son temps, voulu par Lui. Notre ambition est plus modeste et tiens compte des réalités du monde physique dont nous sommes irrémédiablement tributaires. Cette contrainte est aussi dans un enseignement du Christ : "Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu." Matthieu 22.21. Notre combat se limitera donc à restaurer le règne politique du roi. Nous ne sommes pas des moine-soldats, nous sommes les hussards blancs de Sa Majesté.

Nous insisterons donc sur trois réalités majeures :

• D'abord, l'Histoire de France nous enseigne que les intérêts de l'Église et ceux du roi furent longtemps antagonistes et l'objet de véritable luttes, et que le pouvoir royal s'est souvent affirmé au détriment de la papauté. Ce au point qu'apparaisse une doctrine religieuse et politique sous-tendant l'organisation d'une Église catholique de France largement autonome du pape, le gallicanisme, qui, bien que fidèle à l'Eglise de Rome, affirmait la spécificité française et notamment la suprématie incontestable du pouvoir temporel du roi dans le royaume.

• Ensuite, force est de constater que l'excès en matière de religion fut souvent la source de catastrophes sanglantes et mit en péril l'intégrité du royaume de France et jusqu'à la royauté légitime. Il suffit de se souvenir des différentes guerres de religions et en particulier de la Sainte Ligue qui fit commettre le plus grand des crimes à nos yeux, celui d'assassiner le roi et de tenter d'empêcher le nouveau roi légitime de ceindre la Couronne ! Donc, point d'excès en religion, nous recommandons la prudence. Nulle religion n'est à l'abri de la folie humaine, en d'autres termes, de ce que nous appelons aujourd'hui l'intégrisme. Tout fanatisme est par essence coupable des graves troubles que par sa nature même il déclenche. Il est la source de la division et du déséquilibre, l'ennemi de la paix et de l'unité.

• Enfin, Nous croyons que le roi est l'incarnation de l'unité de la nation. Or la nation d'aujourd'hui a définitivement perdu son unité de religion. Si de nombreux Français se disent encore catholiques, de nombreux autres sont agnostiques, athées ou encore d'autres confessions les plus diverses. Il serait illusoire, pour être poli, de songer à rétablir une unité de religion en France. Il est nécessaire cependant que le roi représente l'unité de la nation et ce malgré toute la diversité qui la caractérise. C'est pourquoi, si le roi est catholique, il est vain en revanche de combattre pour le catholicisme sauf à faire un prosélytisme dont nous ne voulons pas, étant incompatible avec notre seul vrai combat, notre combat pour l'unité, notre combat pour le roi ! On peut conclure en disant que la religion du roi et celle de ses sujets ne forment plus une unité et que par conséquent, le religieux relève dorénavant de la sphère privée, hormis naturellement le sacre royal et les autres manifestations traditionnelles de nature religieuse autour du roi et de sa famille qui revêtent nécessairement un caractère public.

Après avoir pris conscience de ces trois réalités, nous nous garderons bien de tomber dans le piège d'une religiosité excessive et, en nous libérant de celle-ci, nous nous placerons résolument dans notre époque pour mener un combat d'avant-garde et non plus un combat d'arrière-garde voué à l'échec ! Cette distance, qui n'est pas une rupture, avec la religion catholique romaine dans le contexte de notre combat royaliste autant que notre souci permanent des priorités de ce combat nous amène à une lecture renouvelée de nos Lois fondamentales du royaume.



Le baptême de Clovis Ier à Reims

Les Lois fondamentales du royaume


Les Lois fondamentales du royaume, consacrées par la coutume, sont considérées par nous comme intangibles et supraconstitutionnelles. Elles sont à l'image d'un diamant exempt de toute imperfection et inaltérable. Ce sont ces lois qui règlent la dévolution de la Couronne de France. Parmi elles, certaines sont appliquées dès la plus haute antiquité, d'autres émergent au cours de notre Histoire pour que ce trésor si digne de notre émerveillement nous soit manifesté dans toute sa plénitude. Nous sommes donc amenés à introduire une hiérarchie entre les lois de dévolution de la Couronne liée à l'ancienneté de la coutume qu'elles formalise.

•La loi qui nous apparaît comme la plus antique est probablement la loi de masculinité. En effet, aussi loin que l'on puisse remonter dans l'histoire des Francs, aucune femme n'accède jamais à la dignité royale par elle-même et une femme n'est jamais reine que comme épouse du roi. La loi de masculinité, ou agnation, nous paraît donc primordiale et, outre le caractère guerrier du modèle du roi, peut être encore associée au caractère sacré de la fonction royale, que ce soit le culte païen des Ases ou bien plus tardivement la nature du Sacre royal. Cette tradition est permanente dans toute l'histoire des Francs et de la France et garantit, dans la société patriarcale qui est la nôtre, la continuité dynastique qui jouera un rôle si essentiel dans la continuité de la Couronne, puis de l'État.

• La loi qui remonte également à la plus haute antiquité et qui semble une tradition presque universelle dans l'histoire des monarchies, c'est la loi d'hérédité. Ne peuvent devenir rois que les enfants du roi. Elle fut bafouée seulement à deux reprises dans notre histoire qui vit trois races royales se succéder, donc deux changements de dynastie. Cette loi implique que l'héritier soit un enfant légitime, c'est-à-dire né d'un mariage légitime. Contrairement à la légende républicaine, la royauté ne fut jamais élective à proprement parler. Dans les périodes de trouble ou eurent lieu les changements dynastiques, le roi était simplement acclamé par les grands pour asseoir sa légitimité incertaine. Cette tradition se perpétua avec les premiers Capétiens. Chez les premiers rois francs en revanche, l'hérédité et le partage entre les héritiers était la tradition.

• La loi qui semble naturellement découler de la précédente est celle de la collatéralité. Tous les fils légitimes et descendants légitimes par les mâles des rois sont susceptibles de ceindre la couronne.

• Les deux précédentes lois ayant de fait donné lieu dans l'histoire à de nombreux partages du royaume des Francs, à des guerres fratricides et au morcellement final de l'empire carolingien où il ne restera du royaume des Francs que la France occidentale, et au vu des tentations d'indépendance des principautés territoriales ainsi crées, une nouvelle loi, méditée sans résultat par les derniers carolingiens, est affirmée avec les premiers Capétiens : la loi de primogéniture. Ainsi la dignité royale échoit au premier né des fils du roi ou à défaut à l'aîné des collatéraux et ainsi de suite. Cette loi fit la force exceptionnelle de la dynastie capétienne.

• De cette loi va en découler une autre : la continuité de la Couronne. En effet, le roi étant maintenant automatiquement désigné par la coutume, il est bientôt considéré comme roi dès l'instant ou meurt le roi précédent. À cette loi correspondra l'adage "le roi est mort, vive le roi !". Son importance est capitale. Il n'y a plus d'interrègne et la continuité de la Couronne se confondra bientôt avec la continuité de l'État qu'elle préfigure.

• On n'est jamais trop prudent et afin de garantir la parfaite continuité de la race royale dans l'ordre dynastique voulu par les lois et en vertu de la croyance que c'est par le truchement de ces lois qu'agit la Providence, une loi nouvelle apparaîtra : la loi d'indisponibilité de la Couronne. Le fait que la Couronne soit indisponible implique que le roi ne puisse choisir son successeur, qu'il ne puisse renoncer à la couronne ni pour lui ni a fortiori pour ses descendants, qu'il ne puisse abdiquer. Cette loi grave dans le marbre le principe de toutes les autres lois. Il n'y a désormais plus aucune place pour le hasard dans l'ordre de succession à la Couronne de France sinon la main de la Providence.

• La dernière de ces lois apparut alors que les guerres de religion faisaient rage et impliqua la conversion d'un roi par ailleurs légitime, Henri IV. C'est la loi de catholicité.

Le roi s'engage lors de son sacre à se soumettre et à maintenir les Lois fondamentales du royaume de France. Nous, hussards, nous engageons à défendre ces lois et à les considérer comme d'essence supérieure à toutes les autres, car leur sagesse infinie est le fruit de très nombreux siècles et les conceptions actuelles issues de la Révolution ne sauraient avoir raison d'elles. Par le miracle de ces lois, le roi est bien vivant, il l'a toujours été et il le sera toujours dans l'avenir. Tout espoir n'est pas perdu pour la cause légitimiste soulagée du poids ses scories, L'espérance reste de mise pour la royauté française.

*voir la Tabula Theodosiana.